Tandem + , Architecture et urbanisme Nord Pas de Calais

Cabinet d'Architectes et d'Urbanistes dans Nord Pas de Calais situé à Lille

Cité Deblock, NSL 62

Architecture / Logement

Mission

complète
Concours 2013 - Lauréat

Maître d'Ouvrage

Maisons et Cités - Soginorpa

Partenaires

BplusB, architectes associés
Praxys , paysagistes
ETR, bureau d’études
Cabinet Becquart, économie de la construction

Surface

9765 m2 (SHAB)
dont 4313 m2 en réhabilitation et 5452 m2 en neuf

Montant travaux

13 900 000 € (HT) dont 5 728 000 € (HT) en réhabilitation
6 630 000 € (HT) pour le neuf et 1 530 000 € (HT) de VRD/aménagement

Opération de requalification de la Cité Deblock à Noyelles-sous-Lens (62) portant sur la réhabilitation de 62 logements individuels existants (pavillons « type 106 ») et sur la construction de 80 logements neufs (individuels et petits collectifs).

Cette opération de logements cristallise des enjeux fondamentaux de renouvellement et de développement du bassin minier, d’amélioration de son cadre de vie, de valorisation du patrimoine qu’ils soient architecturaux, urbains ou paysagers (inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO).
Le pavillon 106 présente, en première lecture, peu de qualités architecturales : une échelle un peu trop basse, des pans de toitures peu marqués, une répétitivité qui concourt à une forme de monotonie et à un manque de repère dans le quartier.
Son intérêt est ailleurs. Cette typologie de plain-pied répond à une demande : celle de logements pour retraités dans un contexte de population vieillissante, celle également de typologies moins conventionnelles intéressant une plus large population.
De la même manière, la cité Deblock, si elle présente dans son état actuel une image peu avenante, porte en elle un potentiel qui mérite d’être révélé : celui d’une cité-jardins aux pentes douces, aux rues courbes et sinueuses, où les jardins de devant ont une belle présence, où les espaces entre maisons laissent passer le regard vers des cœurs d’îlots jardinés,… Un lieu où ville et nature peuvent se mêler.

Nos études nous ont permis de valider la proposition faite initialement sur la localisation des pavillons à réhabiliter. Nous la trouvions judicieuse du point de vue des orientations et parce qu’elle permettait de définir des ensembles cohérents de logements conservés.
Dans les creux laissés libres par les démolitions, les constructions neuves peuvent alors se développer définissant à leur tour de petites unités de voisinages dialoguant avec l’existant.

C’est la diversité des situations produites qui nous semble intéressante : logements neufs et logements anciens s’assemblent ou se font face, se regroupent par les jardins ou autour d’espaces publics, sont accessibles directement par la voie, ou par le biais d’une placette, d’une allée piétonne ou d’un cœur d’îlot. Cette diversité des cas encourage une multitude de pratiques et de situations favorisant une ambiance quartier où « il fait bon vivre ».

Nous n’avons pas cherché à uniformiser les deux interventions, mais plutôt à donner de la cohérence à l’ensemble au travers de deux vocabulaires architecturaux qui se croisent ; complicité et connivence de l’une vers l’autre. Les choix de matériaux, les volumétries, le travail sur les toitures sont autant de ressorts permettant d’établir un lien entre les deux.

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